DE BORDEAUX À MELBOURNE, DEBORAH DNART : UNE ARTISTE À NE PAS MANQUER !

Deborah Dnart était de passage sur Bordeaux et par la même occasion elle est venue présenter sa série d’illustrations à l’encre noir sur du dodgy paper  (papier fait main et 100% recyclable) chez Customindshop !

On aime tellement son travail… qu’on avait envie à tout pris de te faire découvrir cette talentueuse Artiste autodidacte, franco-vietnamienne basée à Melbourne! Multidisciplinaire, elle a un style graphique unique avec lequel elle nous fait voyager et explorer le monde grâce à ses customisations d’objets, de personnes, de murs, de papiers … qu’elles croisent sur son chemin.

Si tu n’as pas pu être là lors de l’évènement, c’est dommage! Mais Don’t worry ! Cette interview te donnera l’eau à la bouche pour pousser ta curiosité à jeter un coup d’œil sur ses réseaux et sa communauté d’artistes. Elle nous raconte son parcours et comment Posca a été un élément déclencheur dans sa carrière.

@dnart by Caroline Sada

– Alors débo, peux-tu nous raconter comment posca a été un élément déclencheur dans ton parcours  artistique?

Tout a réellement commencé en 2013. J’ai customisé une planche de surf pour un copain, qui a posté cette photo sur Instagram pour participer au “Posca Creative Contest” : un concours de customisation sur le thème “surf” organisé par la marque Posca. J’ai remporté le prix du jury, mais également un appareil photo et mon premier kit de Posca. C’est un peu l’élément déclencheur qui m’a poussé à partager mes créations : planches de surf/skate, toiles, bodypainting…et notamment un plus gros projet de customisation d’une 4L pour le 4L Trophy 2014.

– Quelle a été ta motivation première à utiliser posca plutôt qu’un autre outil ?

L’histoire c’est que c’est un peu par hasard! On m’en a offert et je les ai facilement adoptés. Par la suite, j’ai également testé d’autres moyens et supports par curiosité et pour diversifier mon art.

– Qu’est ce que tu aimes dans le posca et sur quels supports tu l’utilises le plus souvent ?

Ils sont faciles à utiliser et  s’adaptent à de nombreux supports. Ils sont pratiques et précis, il y a un large choix de couleurs et cela m’a permis de développer dès très rapidement un style graphique, coloré et fleuri.
A mes débuts sur des planches de skate et de surf, mais  aujourd’hui davantage pour mes collages urbains et mes illustrations.

– Tu es partie en Australie, et comment as tu été accueilli dans le milieu de L’art ?

J’ai commencé à partager mon art dans la rue et j’ai eu la chance de rencontrer de nombreux artistes très inspirants qui m’ont donné envie d’explorer davantage, créativement parlant mais aussi de partager mon art, aux passants ou en faisant des collaborations artistiques ( avec @stampz_37, @lucylucyone @anettalukjanova…)

– Après 4 ans de vie là-bas, penses tu que Melbourne est plus ouvert au street Art que Bordeaux ?

Melbourne est différente de Bordeaux car la scène artistique y est plus développée, elle est d’ailleurs connue dans le monde entier pour sa scène street art. Il existe à Melbourne une très grosses communauté d’artistes et d’amoureux du street art ce qui facilite les rencontres et les projets autour d’une même passion. Je suis partie vivre en Australie en 2014 et j’ai réellement commencé à développer mon art la bas du coup je ne connais pas encore trop la scène artistique bordelaise.

– Conseillerais tu de partir en Australie pour vivre de son Art ? est ce que toi tu arrives à en vivre?

Vivre de son art est toujours un sujet délicat, je pense qu’il faut aussi être curieux, passionné et ne pas oublier pourquoi on a commencé à dessiner.  Aujourd’hui je ne vis pas uniquement de l’art, mais j’ai trouvé un équilibre qui me convient. A vrai dire je ne me prends pas trop la tête, et je suis le flow. Mais chaque parcours est très différent, je pense qu’il n’y a pas vraiment de modèle à suivre. Je suis arrivée en Australie dans l’idée de voyager, en fin de compte je me suis installée à Melbourne et l’art rythme désormais mon quotidien, je pense que les choses auraient étaient différentes si j’avais atterri dans une autre ville.

Merci debo, pour le partage de ton expérience, et on termine cette interview avec une petite vidéo.

Si tu veux la suivre c’est par ici : INSTAGRAM & INSTAGRAM & YOU TUBE 

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1 commentaire(s)

cyrille 29 juin 2018 at 10 h 49 min

Deborah, tu es vriment une artiste hors tu commun; et ta vie elle même est inspirante. merci

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