Trois ans auparavant, en raison de la pandémie, nous avons vu notre surf trip prévu sur l’île SIARGAO aux Philippines, voler aux éclats. On vous assure avoir mis moins de temps à mettre les voiles, que pour rédiger cet article ! Donc, si tu n’as aucune appréhension à affronter la chaleur, à vivre tes vacances comme une aventure tumultueuse, à te perdre dans la jungle à la recherche des meilleures vagues, à croiser des animaux sauvages et à explorer les plages mystiques et sauvages du Pacifique… alors rejoins-nous pour suivre nos traces au Costa Rica ! Lorsque le désir d’explorer de nouvelles aventures devient irrépressible, il ne faut que quelques semaines avant de prendre l’avion, et seulement deux jours pour finalement décider de rester au Costa Rica au lieu de poursuivre jusqu’au Nicaragua. C’était vraiment une décision audacieuse ! Souvent, on idéalise une destination, la notre semble déjà lointaine et grandiose. À notre avis, elle doit être vécue, au moins une fois dans sa vie !
▶ D’ABORD, COMMENT REJOINDRE SAN JOSE ?
Partir à la quête des meilleurs vols un mois avant le départ n’est pas chose facile! Par des contraintes de budget, il est intéressant de partir depuis Paris, les vols sont à 200€-300€ moins chers, mais comme tu le sais certainement déjà, sauter dans un train avec ton boardbag est interdit, au risque de payer une amende ou de se faire éjecter du train. On te laisse imaginer la suite de ton voyage… Spécialistes de ce genre d’expériences, cette fois, nous avons voulu optimiser le temps, partir sereins avec le meilleur rapport qualité prix au départ de l’aéroport de Bordeaux.
- Installes toi un VPN, connectes toi en navigation privée et en 4G et c’est parti pour plusieurs nuits courtes! Et oui, car les meilleurs prix sont du mardi au jeudi entre 2h et 4h du mat’.
- Avec la compagnie IBERIA : BORDEAUX – MADRID – SAN JOSE : 730€ A/R par personne et … avec les planches inclues ! Oui tu as bien lu, aucuns suppléments à payer pour nos 23kg de boardbag + un bagage en soute et deux bagages cabines.
▶ CONSEILS D’AMIS
On ne te présente plus cette solution d’emballage rapide, facile, et surtout 100% éco-responsable. Depuis notre premier “Crash test” du Flexi-Hex lors de notre surftrip au Maroc, on ne part plus sans protéger nos planches avec cet emballage cartonné. Deux flexi-hex pour chaque planches et c’est encore un sans fautes avec IBERIA. Nous étions soulagés de récupérer nos boards sans impacts !
Chaque nouvelles destinations à son dépaysement et pour nous, chaque atterrissage à son importance. Nous attendons beaucoup du premier pas dans l’aéroport, là où le corps s’acclimate, où l’esprit s’imprègne, où les sens sont au max’. . . Et ce n’est seulement qu’en prenant la route vers l’océan, qu’enfin nous prenons cette première grande ” Claque en pleine gueule”. Une multitude d’images défilent devant nos yeux à la seconde : les crocodiles, les rivières, la température tropicale, l’humidité, la lumière rasante, les routes sinueuses … Et nous y voilà, enfin !
« SUR LA ROUTE DE JACO »
Rejoindre JACO se trouvant à 2h de l’aéroport de San José en taxi pour 120$ est un choix stratégique afin de se rapprocher des spots de surf entre la péninsule de Nicoya et le sud ( dominical, peninsule d’Osa… ).
Devons-nous te déconseiller de suivre le bon vieux et fidèle ” Guide du routard ” ? Deux jours avant notre départ, nous n’avions absolument rien d’organisé à part ces trois nuits à JACO. Beaucoup de lieux et de spots nous avaient été conseillés et nous préférons se laisser porter par les vibes du pays.
Le décalage horaire de – 8 heures, cette chaleur exténuante et le creux dans l’estomac, nous fait sortir du lit. À la recherche d’un bon café, nous marchons le long de la plage et sommes attentifs à la vie qui s’éveille doucement. On ne peut oublier ces premières sensations de sable ardent sous les pieds. Suivre son instinct, c’est donner place à l’inconnu. Si on avait suivi le “Guide du Routard”, on n’aurait peut être jamais découvert cette autre facette de JACO qui se montre si sauvage et paisible. Si tu souhaites vivre pleinement la culture locale, il n’y a rien de plus captivant que de te joindre aux habitants sur la plage, avec leurs voitures aux portières grandes ouvertes, écoutant de la salsa et de la cumbia, célébrant le week-end autour d’un barbecue et savourant un coucher de soleil entre amis ! N’est-ce pas ? Cette plage est aussi populaire qu’authentique ! Une chose qu’on n’a pas vue ailleurs.
Situé à proximité de la plage et des commodités, mais suffisamment éloigné de l’agitation nocturne de JACO, notre logement : le “PINK PROJECT” découvert sur Airbnb, créé par un couple de locaux, s’agissait d’un complexe comprenant plusieurs petits studios, équipés d’eau chaude, d’une kitchenette et d’une piscine. Le tout pour un tarif de 60 $ par nuit.
SURFER À JACO
Avec sa jolie plage de sable noir, nous conseillons ce spot qui marche principalement sur marée montante que tu peux surfer 3heures avant, 3heures après. Il est un peu venté et dispose de multi pics, idéal pour se mettre en jambe ! Tu y trouveras des vagues accessibles pour tous niveaux, et ne sois pas surpris(e) de rencontrer des raies !
- Si Jaco n’est pas l’idéal pour toi, n’hésite pas à bouger ! À quelques kilomètres au sud de Jaco, tu peux rejoindre en bus public la Playa Hermosa . Si la chance est avec toi, les vagues peuvent être puissantes et parfaites.
- Playa Bejuco : Un peu plus au sud de Playa Hermosa se trouve Playa Bejuco, qui offre un mélange de vagues pour les surfeurs de différents niveaux, y compris les débutants – intermédiaires.
- Playa Esterillos : Les plages d’Esterillos, situées au sud de Jaco, sont également adaptées aux surfeurs débutants. Elles offrent des vagues plus douces que Playa Hermosa.
▶ NOS TIPS
Avant de poursuivre dans notre trip, voilà plusieurs détails importants à prendre en considération, quand tu mets les pieds pour la première fois au Costa Rica.
- QUAND PARTIR : Fais bien attention à la période à laquelle tu pars, nous sommes partis en faisant attention aux conditions de surf mais en oubliant que la semaine du 11avril, c’est la semaine Sainte ! Tous les Costariciens sont en vacances lors de cette semaine, de ce fait, les prix des hébergements explosent !
- LOCATION DE VOITURE : Cela vaut le coup de louer une voiture pour être indépendant ! Par faute de budget , nous nous sommes essentiellement déplacés en taxis, vélo, bus local, notre surftrip au Costa Rica a eu parfois un semblant de Pekin Express. .
- PRÉVOIS DES SANGLES : Si tu ne veux pas mettre tout ton budget dans la location de celle ci, tu te contenteras d’une petite voiture mais tu n’auras pas suffisamment de place pour mettre ton boardbag à l’intérieur, les sangles te seront très utiles pour mettre tes boards sur le toit de la voiture. Prévois un keypod pour cacher tes clés en sécurité durant ta session.
- PRENDRE UNE CARTE SIM LOCALE : Dès ton arrivée à l’aéroport, précipites toi vers un kiosques d’opérateur mobile : tels que Claro, Kolbi (ICE), et Movistar. Ces opérateurs proposent généralement des cartes SIM prépayées, cela coûte environ 1 000 à 3 000 colones (environ 1,50 à 5 dollars américains) et ensuite prévoir le prix du forfait. Et SURTOUT ! vérifies bien avant de sortir de l’aéroport que tout fonctionne correctement !
« SUR LA ROUTE DE SAMARA »
Nous étions confrontés à la nécessité pressante de partir de JACO, mais nous étions continuellement indécis quant à notre destination dans le sud du Costa Rica. Nous nous demandions fréquemment si nous devions opter pour la péninsule d’OSA ou DOMINICAL. ” Osa ou Dominical ?” Notre cœur balançait sans cesse et en même temps nous ne pouvions pas nous permettre de se tromper ! Finalement, en raison de limitations de temps, de budget et de nos inquiétudes concernant les conditions de surf, nous avons choisi la voie opposée.
Avant que le soleil ne se couche, nous devions dénicher un chauffeur de taxi prêt à nous emmener jusqu’à la péninsule de Nicoya. Grâce à nos talents de négociateurs (petit rire complice), nous avons rapidement pris la route vers SAMARA, dès l’aube. Après près de 4 heures de route cahoteuse et une dépense de 200€, nous avons été déposés devant un imposant portail, niché au cœur de la jungle, le long d’un chemin en terre. Sur ce sentier, voitures, vélos, motos, chevaux, et même des poules, se sont croisés à toute allure, laissant derrière eux un nuage de poussière épais. Whaouh ! Aveuglés par le soleil torride de cette partie du Pacifique, au cœur de cette jungle préservée, nous avons éprouvé un profond sentiment de dépaysement. Bien loin de l’image de la petite maison bleue que nous avions imaginée, nous avons immédiatement profité de l’avantage de notre location : un accès gratuit à des vélos, ce qui nous a permis d’économiser 10€ par jour pendant une semaine. À ce tarif, nous avons rapidement écarté l’idée de louer un scooter, d’autant plus que, à notre grande surprise, non seulement c’était coûteux, mais les scooters n’étaient pas équipés de surf racks …
Se déplacer librement, les cheveux au vent, les pieds nus, vêtus de maillots de bain, une planche sous le bras, avec la douce caresse de l’air chaud sur le visage, restera gravé dans nos mémoires, tandis que nous découvrions des merveilles encore plus magnifiques et sauvages les unes après les autres.
PLAYA DE SAMARA CENTRALE :
© Copyright photos
Surnommé ” Le petit village de pêcheurs préservé du tourisme de masse”, nous avons tout de même constaté que c’était un véritable havre pour de nombreux expatriés français, belges, canadiens et américains. Des écoles françaises ont été établies, et les coûts de vie ont connu une augmentation significative ! Cependant, excentrés de la ville, nous adorions traverser le quartier pour nous rendre sur les plages, savourer un repas, prendre un verre, ou encore faire un tour au marché de producteurs locaux et rencontrer les habitants. Tu peux louer une planche au surfshop local ou directement sur la plage.
SURFER À LA PLAGE CENTRALE DE SAMARA
Malgré l’atmosphère un peu moins accueillante due à l’attitude des “beach boys” , cet endroit reste accessible aussi bien aux surfeurs novices qu’aux surfeurs chevronnés. Les vagues sont adaptées tant aux planches hybrides qu’aux longboards.Ce spot est en conditions optimales pendant une fenêtre de trois heures avant et après la marée haute. À l’exception des trois premiers jours, nous avons eu la possibilité de surfer sur des vagues de 1m à 1m20, même en présence de vents onshore.
À LA RECHERCHE DE VAGUES SECRÈTES AVOISINANTES
Après avoir pris le temps de nous familiariser avec la plage centrale durant les premiers jours, nous nous lançons dans cette quête aventureuse pour découvrir LE spot de rêve. Franchement, les amis, nous avons jamais arrêté de pédaler, ce, sur de longues distances, empruntant des routes escarpées, sinueuses, non goudronnées, à la recherche de cette vague idyllique et sauvage… Donc, si vous vous demandez si nous avons finalement trouvé ce que nous recherchions, on a envie de te dire que ” nous avons eu beaucoup de chance de ne pas y laisser notre peau ! Rire ”
© Copyright photos
À équidistance de notre Guest House, tu vas pas le croire, nous apprenons l’existence de deux vagues secrètes! Guidés par la quête de ce trésor caché, nous nous lançons d’abord vers le nord de SAMARA. À toute vitesse, naviguant habilement entre les trous dans le sol, nous nous enfonçons de plus en plus profondément dans la jungle, tout en gardant notre ligne d’horizon à l’esprit. Une descente mémorable! Après une bonne vingtaine de minutes de pédalage effrénée… WAAAH ! Nous sommes entourés d’une montagne rocheuse, d’une forêt dense et d’une rivière à marée basse … Une sensation étrange et nouvelle, celle d’être complètement seuls, sans la moindre traces ni signes de présences humaines. Sous un soleil brûlant, nous faisons connaissance avec cette nature à la fois rude, hostile et majestueuse. Après avoir longé cette étendue de plage de sable noir, nous finissons par repérer le palmier et la vague. Tu sais, exactement comme ils sont illustrés sur la carte postale affichée dans tes chiottes ! Nous rebroussons chemin à travers la jungle pour éviter le soleil, et en chemin, nous trouvons un grand nombre de noix de coco que nous cassons rapidement pour nous désaltérer. Nous nous faisons la promesse de revenir à cet endroit pour surfer ces vagues.
Cette fois en direction vers le sud de SAMARA , nous nous retrouvons à gravir à nouveau ce terrain escarpé et rocailleux. Arrivés au plus haut, on cache nos vélos, escalade un fil barbelé délimitant une propriété, puis on marche inlassablement à travers la jungle, on se perd, on revient sur nos pas, le soleil disparaît, on entend les hurlements des singes, on est en âge . . . Finalement, nous trouvons cet escalier bien usé qui mène à ce paradis tant recherché. Les yeux embués de larmes, nous nous sommes regardés et nous nous sommes dit : ” C’est le spot, mon pote “
© Copyright photos
” CASSER LA TIRELIRE POUR SE CRÉER DES SOUVENIRS MÉMORABLES ”
Déterminés à approcher de plus près ce magnifique spot et profiter des 3 vagues de SAMARA, nous avons choisi de casser notre tirelire et de savourer nos six derniers jours au Paraiso hotel, dans ce décor féérique. C’est à cet endroit que nous avons été témoins de la forêt qui s’illumine la nuit grâce aux éclats verdoyants des verts luisants, et qui s’éveille aux cris des singes hurleurs et au chant des oiseaux…
© Copyright photos
ANECDOTE
Nous ne pouvions partir de Samara, sans te raconter cette anecdote! Une session qui a bien faillit finir en cauchemar !
Avec pour but de réaliser une vidéo de test pour les leashs Backsurf, nous rêvions de revenir sur ce spot découvert et de surfer cette vague. Minutieusement organisés, on a vérifié scrupuleusement les horaires des marées, en préparant notre matériel photo et vidéo. Dans notre sac, nous avions préparé 4 litres d’eau et de la crème solaire. Planche sous le bras, nous avons repris cette descente à vélo avec la même excitation “Let’s go surfing, mon gars !” nous avons repris la direction du sud, connaissant parfaitement le chemin et sachant où attacher nos vélos. Sans la moindre hésitation, nous avons traversé la mangrove à marée basse, comme si nous avions déjà répété cette scène maintes fois. Le long de la plage de sable noir, nous sommes retournés au palmier en face du spot. Une fois arrivés, nous avons pris le temps de réaliser l’effort accompli et la chance que nous avions. Nous avons improvisé un banc avec du bois mort pour protéger nos pieds du soleil en confectionnant une natte en palmier. Le temps de waxer nos boards.
J’ai commencé à filmer, mais j’ai rapidement remarqué que l’eau était sombre, agitée et trouble. Anto était déjà loin, tentant de faire face au courant pour attraper quelques vagues. Il est revenu sur la plage pour faire une pause et m’a averti : “L’océan est étrange, il ne faut pas trop traîner, le coefficient de marée est élevé.” N’ayant pas encore surfé, je n’ai pas pris cela au sérieux immédiatement et j’ai taquiné Anto. J’avais vraiment envie de profiter de cet endroit si pur et préservé. Cependant, l’eau a commencé à monter rapidement, nous obligeant à tout ranger en urgence. Nous avons pris le chemin à travers la jungle pour rejoindre la mangrove, espérant qu’elle soit encore suffisamment basse pour la traverser. Je continuais à filmer, chanter et rire, sans réaliser la gravité de la situation.
Après une course effrénée de vingt minutes sous un soleil brûlant, chargés de matériel, nous réalisons que nous sommes sur une digue qui en quelques minutes sera submergée par l’océan. Envahis par la panique, nous courions dans tous les sens, désespérés, jusqu’à ce qu’Anto me rappelle fermement de l’écouter. Le temps est compté, alors rapidement nous sortons nos planches de leurs housses, empilé nos affaires sur la mienne et Anto a commencé à ramer tout en tenant la planche et moi dans l’eau sombre et trouble de la mangrove équilibrant celle-ci. Une traversée silencieuse et tendue, paraissant interminable.Cependant, en cours de route, nous distinguons une étrange forme qui ressemble à un tronc d’arbre flottant, se déplaçant lentement en notre direction. Soudain, une personne sur l’autre rive surgit et crie d’une voix forte : “WOOH ! CROCODILOS !” Sans un mot, la tension monte, et tout mon passé défile devant mes yeux jusqu’à ce que nous finissions enfin par atteindre l’autre rive.
▶ QUOI MANGER
- On a adoré manger dans les SODAS , ces petits restaurants où tu goutes des spécialités locales comme le Casado un plat composé de riz, de haricots, de viande, de salade, et de plantains frits.
- Nous avons testé les RANCHOS, où tu peux gouter des plats typiques du Costa Rica dans un cadre en plein air : Quesadillas, Tacos, ceviche …
- Aller dans les petits supermarchés et tester tous les produits locaux : Le café est délicieux !
« SUR LA ROUTE DE MONTEVERDE »
Cependant, notre voyage au Costa Rica ne pouvait se conclure sans explorer la canopée ! C’est ainsi que nous avons décidé de consacrer nos trois derniers jours à Monteverde avant de prendre notre vol de retour pour la France. Pour une modique somme de 8 220 colones, équivalant à environ 12€, nous prenons le bus de ville pour un trajet de 1h40 en bus de ville. On se laissait porter par la conduite trépidante du chauffeur, l’air chaud qui battait nos cheveux et ce paysage qui défilait sous nos yeux…On somnolait presque quand soudainement le trajet se transforme en défi. Chargés de nos planches de surf, sous cette chaleur accablante, nous voilà déposés de manière inattendue à Irma. Un arrêt perdu au milieu de nulle part où la seule présence humaine se résume à un défilé de camions conduits par des hommes cagoulés et armés, se dirigeant vers la montagne. Au Costa Rica, les distances sont longues, il y a peu de routes existantes et il faut prendre le temps. La nuit tombe relativement tôt, et nous sommes à J-3 du retour, alors du temps, nous n’en avions pas ! Après deux heures d’attente pour un prochain bus, s’en était trop. Nous décidons de sauter à bord du seul van-taxi qui passe devant nous et de nous conduire à notre destination moyennant 50 dollars, pour 1h30 de plus vers les montagnes. Réputée pour ses vastes forêts de nuages luxuriantes qui abritent une incroyable variété de flore et de faune, curieux, nous voulions avoir notre avis sur Monteverde …
▶ LES MONTAGNES
Cette zone montagneuse s’élève à une altitude de 1 440 mètres, et si vous êtes passionné par la randonnée, vous pouvez vous aventurer dans un véritable dédale de sentiers forestiers, offrant des vues à couper le souffle sur la canopée. De plus, le village étrangement petit est trop mignon !
En provenance de la côte du Pacifique, nous avons subi un changement de température radical ! Ressortir nos pulls, chaussettes et pantalons, a faillit nous faire regretter notre passage à Monteverde ! ahah Dès notre arrivée à l’entrée de la région, nous avons pris la seule chambre disponible à 120$ + dej compris. On ne vous fait pas un room tour ! Ahah On est pas sur le best plan puisque nos seuls critères étant la Wi-Fi pour enregistrer nos vols de retour et un moyen de transport pour nous conduire vers la forêt primaire!
▶ MONTEVERDE VAUT LE COUP ?
Nous nous souviendrons de cette journée ! Celle qui te fait terminer ton voyage en beauté et qui te laissera des souvenirs impérissable. Nous te recommandons vivement de traverser cette magnifique canopée en tyrolienne, se prendre pour Tarzan ou un explorateur le temps d’une journée. Cela te coutera 50$ environ par personne.
© Copyright photos
Cependant, nous avions placé de grands espoirs dans l’observation de paresseux, de singes … sans succès. Nous avons aperçu tout de même de petits colibris et de magnifiques fleurs mais croyez-nous, les animaux se trouvent là où on ne les attend pas, dans les profondeurs de la nature sauvage. Malgré cela, nous conservons un souvenir mémorable, teinté d’humour, car notre guide s’efforçait de repérer la moindre créature à nous montrer, en s’exclamant “¡Oh, mira la mariposa azul!” ou ” “¡Silencio, escucha! ¡Mira! ¿Ves? ¡Ah, qué lástima, ya se ha ido!” – “Chut, écoutez ! Regardez ! vous voyez ? ah dommage il est déjà parti” alors qu’il n’y avait rien du tout ! Ahah Une expérience unique dans les hauteurs, l’excitation et l’adrénaline qu’elle a suscitée, ainsi que la gentillesse des habitants.
Et voilà que notre voyage s’achève sur ces mots et ces images … Notre séjour au Costa Rica a été une aventure inoubliable, riche en découvertes et en émotions. Nous avons été inspiré par la beauté de la nature, ses vagues, par l’hospitalité des Ticos, et par la conscience écologique qui règne ici. Ce pays nous a rappelé à quel point notre planète est précieuse et fragile, et qu’il est de notre devoir de la protéger. Notre voyage ici restera gravé dans notre mémoire, et nous espérons qu’il vous incitera à explorer ce coin de paradis vous aussi. Merci de nous avoir suivi dans cette aventure, et à bientôt pour de nouvelles explorations, BON VOYAGE À TOI !
Si tu as apprécié notre article n’hésites pas à le partager, à nous laisser ton avis en commentaire,
et à nous suivre sur @takeabreathedition
Lorraine & Anto
Customind & Takeabreathedition
© Copyright Photos & Text