TOUT PLAQUER POUR PARTIR SURFER, TRAVAILLER ET AU SOLEIL S’IL VOUS PLAIT !

« Avec cette conjoncture économique actuelle qui ne cesse de se dégrader au fil des années, qui n’a jamais pensé, ne serait-ce qu’une seule seconde, de tout plaquer, mettre les voiles, partir sans se retourner et tenter l’aventure «of your life». Oublier le foutu “bad mood” qui peut certaines fois te coller au corps. Dire adieu, au métro, boulot, dodo ..
Alors que l’ambition soit professionnelle, amoureuse… N’importe ! Tant qu’elle se trouve à l’autre bout d’un monde, où l’on se convînt de privilégier un cadre rêvé…
L’herbe serait-elle plus verte quelque part ailleurs, sous les cocotiers ? Alors c’est pour cela, que nous voulions en avoir le coeur net.
Au travers notre interview ,
Jeremy & Sophie, ce couple inspirant, authentique, tous deux Surftripers & Backpackers (comme nous :D) et non Instagrameurs (avec tout le respect que l’on porte à cette profession) après un an et demi passé sur la route, dans les airs, et sur l’eau, vous témoigneront d’une pure vérité, que vous attendiez tous, en lisant jusqu’ici, comment fait-on pour allier, voyage, surf et travail ? »


Avant de rentrer dans le coeur du sujet, comment vient l’envie de se barrer? ça vient comme une envie de pisser ? Un jour, tu te lèves et tu décides de tout plaquer ? Est ce que c’est aussi simple que cela ?

Tout commence quand tu te mets à en parler. Mais bon, tu te rends compte que tu ne fais qu’en parler. Puis tu te mets à en rêver … Et c’est lorsque tu te retrouves face à ton tas d’emmerdes, difficile à surmonter, que tu penses à ta situation: “On est jeune, sans enfants !” Alors on peut t’assurer, et tu peux nous croire que tu ne tergiverses pas longtemps pour prendre une décision!

La seconde phase est de tout faire pour atteindre ton objectif . Durant une année, on a mis beaucoup de choses entre parenthèses. On a minimisé les sorties, nos économies devenaient une priorité, on travaillait énormément, et on a tout vendu : notre voiture, nos fringues .. Quand ton bien est désormais en location, quand tu fais une rupture conventionnelle après dix ans de boite pour l’un et que l’autre quitte son CDI pour enchainer sur un CDD de 3 mois afin que tout se goupille bien, pour prétendre à un chômage au retour en France… Tu prends conscience que tout devient concret petit à petit. Tu as peur de l’inconnu ? Tu as peur de sauter le pas ? Mais l’excitation et le goût de la liberté que tu éprouves à ce moment là, prend largement le dessus !

À notre sens, beaucoup d’entre nous n’ose pas franchir la ligne de départ. Quand sait-on que c’est le moment de partir ?

Vous savez quoi !? Il n’y a pas de bons ni de mauvais moments! Quand tu atteins ton objectif qu’est de mettre suffisamment d’argent de côté, tu ne réfléchis plus. Tu fonces ! Il est trop tard pour se retourner de toute façon ! Le compte à rebours est lancé …
Quand tu ressasses cette envie d’aventures, que tu as des barrières trop importantes à franchir, le changement devient essentiel et prendre du recul sur ta vie actuelle devient urgent. Le voyage peut être une forme de thérapie. Alors en toute sincérité, tu décides de penser à toi, de te recentrer et de profiter véritablement. ” On a qu’une vie Bordel ! ” et on l’a fait.

Le but premier de votre départ était de partir travailler en Australie, alors qu’elles démarches aviez vous dû faire pour être en Working / Holliday en Australie ?

Nous avons dû faire un tas de démarches administratives :
Les démarches administratives que l’on a dù faire pour rentrer sur le territoire, pour avoir une sécurité suffisante en cas de problèmes sanitaire sont celles ci :

  • Donc bien évidement le passeport et le Visa.
  • Le permis international sachant qu’il faut 6 mois pour le recevoir.
  • Nous avons fait la demande du WVH qui coûte
    $450 et que tu peux avoir aussi bien en 3 h et une semaine.
  • Tu peux ouvrir un compte en banque depuis la France, c’est ce que nous avons fait, c’est un vrai gain de temps avec Commonwealth .
  • Concernant la santé nous avions dû faire des Vaccins
  • Et il nous semble important d’investir dans assurance maladie. On est jamais à l’abri d’un pépin de santé ! Nous avons souscrit une assurance avec Chapka, qui nous a couté 450€ à l’année par personne.
  • Et ce n’est pas fini ! Une fois que tu es sur le territoire, si tu veux travailler tu dois obtenir le numéro TFN.
    N’hésites pas à te télécharger le PDF ” le guide du backpackers ” sur le site backpakers Australia pour des infos supplémentaires, qui nous a bien aidé .

Hormis l’Australie, vous êtes partis découvrir d’autres pays! Ces destinations sont exclusivement choisies pour le surf ?

Tous deux riders, nous avons choisis ces destinations presque exclusivement pour ses vagues !

 

SURF EN MALAISIE – CHERATING :

Nous étions pile en période de mousson, qui est en novembre décembre , tu pourras trouver des vagues sur la côte Est. Nous avons pu surfer une gauche, point break. C’est une vague de vent qui marche qu’en période de mousson.

 

 

SURF À SUMATRA :

LES ILES DE NIAS ET MENTAWAÏ

Très connus pour ses vagues tubulaires même en période de mousson. Les spots sont un peu difficile à atteindre. Il faut que tu prennes un speed boat durant 6 h et sauter dans une pirogue durant 4 bonnes heures ! C’est l’aventure ! Effectivement tu te sens privilégié d’être si proches de ces spots vierges mais à quels prix ? La vie reste beaucoup trop chère pour l’Indonésie !

NIAS : Nous avons pu surfer à Sorraké Beach, un point break, en droite, qui reste pour un niveau confirmé.

 

 

UN STOP EN THAïLANDE :

On a tout de même fait un stop en Thaïlande. Biensûr nous y sommes pas allés pour le surf , nous avons fait un peu de farniente, de snorkeling et de visites sur quelques iles dans le sud de la Thaïlande, on ne s’ éternise pas sur le sujet car nous le conseillons pas , il y a beaucoup trop de touristes ! Peut-être aurions nous dû se perdre dans les montagnes du nord de la Thaïlande ?

 

LE SURF À BALI :

On pense qu’il n’est pas nécessaire de faire un dessin concernant le surf ! hEin ! Par contre ATTENTION au monde dans l’eau ! c’est de la folie ! Toutefois, il faut cependant surfer au moins une fois dans sa vie sur ces spots mythiques qui sont Padang Padang, Uluwatu. Mais prudence, ils restent des spots pour confirmés ! Bali est une grosse destination surf, pleins de spots différents existent .. Tu y trouvera forcément ton bonheur ! L’île Nusa, Lembongan – Ceningan regorge de spots .

 

LE SURF EN NOUVELLE ZELANDE, BEH CA DEBOITE ! :

   

Quand on te dit ” Nouvelle Zélande ” Tu penses à un étrange espace sauvage ou il n’y a rien d’autre que toi!? En passant par Tauranga, Kaiate fall, Raglan, Muriwai, Bethells beach, Anawhata puis Piha, ce sont des vues à couper le souffle ! Des paysages à l’état pur, brut, natif volcanique ! C’est pour cela que l’on s’est empressé de se louer un van, pour faire corps avec l’élément. Notre petit van nous a accompagné dans la traversé de l’île du Nord. Nous sommes tombés sur quelques bons spots de surf ! Des spots sauvages et réputés. Nous sommes aller surfé la gauche, du point break , Raglan.

 

 LE SURF AUX FIDJI :

Humainement, c’est de loin un de nos plus gros coup de cœur … mais attention ! Le coût de la vie est hors de prix! Il est difficile pour les globe-trotters comme nous, de trouver autres choses que des resorts pour les premières nuits. C’est quelques jours plus tard que nous avions pu nouer des liens, et dormir chez l’habitant.

Si tu n’avais pas prévu de te retrouver à stagner sur l’île principale, amis surftripers et Backpackers, nous vous conseillons de prévoir une belle grosse enveloppe pour vous payer le bateau qui vous emmènera découvrir les fameuses petites iles des Fidji, et surfer au large ! Dans notre cas, nous avons pu surfer sur une droite qui était très accessible à la rame qui se déroulait en face de la beach house.

 

LE SURF EN AUSTRALIE : 

Après un périple de presque 3 mois à travers la Malaisie: Kuala Lampur, Cherating, Mersing, l’ile de Tioman. L’Indonésie du nord: Medan, Padang, les iles Mentawai, l’ile de Nias, Le lac Toba et ses tributs Bataks. Puis la Thaïlande: Bangkok, Ayuthaya, Koh Tao, Phang Nga, Phuket, Kho phi phi, Koh Lanta, Krabi, Et enfin Bali: Balangan, Nusa Lembongan, Ceningan, Nusa Dua, Serangan, et notre dernière escale Keramas et ses plages de sable noir volcanique. Au total 30 maisons, 9 avions, 12 bateaux, bon ok nous n’avons pas réussis à compter les taxis, les bus, les scooteurs …

Nous sommes restés presqu’un an et demi en Australie, alors nous avons eu le temps d’explorer quelques spots entre Sydney où l’on trouve pleins de spots populaires avec son énorme skatepark en face des vagues,  Byron Bay et la Gold Coast . 

Avant de terminer notre périple par la Nouvelle Zélande et les iles Fidji. 

 

Mais alors comment peut on allier voyage / surf / travail ? Est il possible d’avoir le nez sous les palmiers tout en gagnant de l’argent ? Comment organiser son surf-travel pour avoir des sous et profiter ?

Pour allier Surf & travail, un conseil : privilégies ton cadre de vie avant de penser au travail et au logement. Nous concernant, on est allé s’installer prêt des vagues et ensuite on s’est préoccupé du reste. C’est le principe du WVH (working Holliday visa ) d’allier 6 mois de travail et 6 mois de vacances. L’idée est de travailler pour profiter de la vie !
Alors la meilleure façon pour nous a été de partir avec un petit capital environ de 3000€ pour une personne, d’arriver et de bosser directement. Il faut savoir que le temps pleins en Australie c’est 45h. La vie est chère mais tu gagnes assez pour pouvoir mettre de côté et te faire plaisir.
Pour te donner une idée : Nous avons dépensé 6000€ en travaillant 10 mois en Australie sur 1 an et 5 mois .

Vous êtes plutôt ORGANISATION ou IMPROVISATION ? Pour trouver un logement, un boulot, l’intégration quand on parle pas la langue?

Même si aujourd’hui on trouve tout sur internet, et que cela facilite l’imprévu, on s’organise un minimum. On prévoit un itinéraire de base qu’on adapte sur le moment, on réserve nos logements via airbnb ou agoda deux jours avant le jour, ou le jour J !! haha.. On aime tellement avoir cette flexibilité, être “free” . Si l’on se sent bien dans un endroit, on y reste ! Sinon on le quitte, vite fait bien fait !

Jeremy: On avait une piste de boulot pour moi dans mon domaine, de la boulangerie. Ca fait plus de 10 ans que je fais ce métier, alors j’étais dans mon élément. 

Sophie: Par contre pour moi ça a été une totale impro’! Avec un anglais zéro ! Mais je suis toujours parti du principe que si tu veux le faire, tu peux le faire . Alors je me suis lancée. J’ai fais “Runner” , serveuse, et préparatrice et serveuse dans un Açai bowl café …
Et si je peux te donner un conseil : Ne pas se faire envahir par la peur ! Si d’autres l’on fait, tu peux le faire aussi.

Et vu que sans galères, il n’y a pas d’aventures, et que sans imprévus, il n’y a pas de voyage.. Avez- vous rencontré des galères qui peuvent ou qui auraient pu mettre en péril votre projet de vie ?

“Arf !!” des petites galères il y en a toujours mais rien de bien méchant !

  • SANTÉ

On a attrapé des petits Virus donc un conseil prévois une bonne trousse à pharmacie lors de tes prochains voyages !

  • EN THAILANDE / PLUS DE CARTE BANCAIRE

Nous n’avions pas prévenus nos banques que nous partions! Ils nous on bloqué nos cartes en pensant que les retraits effectués étaient anormaux !… plus possible de retirer d’argent, la merde !
Alors un conseil préviens ta banque !

  • À BALI / PIRATAGE DE CARTE BANCAIRE 

Nous avons eu une mauvaise expérience de carte piraté À Bali, alors si tu peux, ramènes de l’espèce car beaucoup de machines de retrait sont elles mêmes piratées ( l’horreur) Nous, on s’est fait pirater 800 € … Et si tu veux changer de l’argent (pour en avoir subit les frais … ) ne va pas dans le centre de Kuta ! Privilégies des vrais banques ou des véritables bureaux de change, ne va pas n’importe où , sinon tu n’es pas à l’abri de l’escroquerie ! Il te font une petite technique de passe-passe, à toute vitesse avec les billets, et hop ! Tu n’y vois que du feu, et bisarrement tu as moins d’argent que prévu ! haha

La question que l’on était impatient de vous poser : Pourquoi être revenus en France après un an et demi , alors que vous aviez goûté à la liberté, et au meilleur cadre de vie que l’on peut espérer ? Des projets sont à venir ?

C’est la grande question que tout le monde nous pose ! haha Un retour s’impose quand tu as des attaches familiales et des frais. La France nous coûte cher !

Sophie : J’ai un cheval que j’aime beaucoup que j’étais prête à laisser durant un an et demi, mais pas toute une vie.

Jeremy : Je suis propriétaire d’un bien. Même si je le loue, je dois effectivement continuer à payer des frais …

Notre but était de vivre une expérience unique avant de s’engager “dans la vrai vie”. Aujourd’hui notre prochain objectif est de monter un business sur la côte landaise ou basque ! Jamais loin des vagues haha

 

 

 

Lorraine & Anto

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